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OBJECTIF DERNIER SURVIVANT

02/05/2023
Les projets Sportif de l'équipe

Notre collègue Bastien (celui aux cheveux longs et soyeux) va bientôt participer à son premier objectif de l’année. Le 25 Mars 2023, à lieu Le Dernier Survivant à Neuchâtel. Une épreuve comme celle-ci se prépare pendant des mois sur le plan sportif mais aussi sur l’organisation, la gestion, l’alimentation et le matériel pour le jour J. Afin de partager notre expérience et nos conseils (les mêmes que vous venez chercher au magasin pour vos projets) nous avons décidé de partager nos courses/événements et celles de certains de nos clients sous forme d’article de blog (des vidéos et d’autres formats viendront petit à petit). Pour les lecteurs pressés, nous avons articulé cet article en divers paragraphes, vous pouvez ainsi aller à l’essentiel.

Le dernier survivant : une épreuve de fou furieux

Vous ne connaissez pas cette course ? Le concept est aussi simple que cruel : 30 coureurs s’affrontent (non pas réellement les uns les autres, l’ennemi commun étant plus le parcours lui-même) pendant 12h sur une boucle de 3,33kms et 386D+ qui doit être parcourue en moins de 30 minutes. Dans l’idée où vous terminez cette boucle en avance, vous pourrez en profiter pour vous ravitailler. Si vous finissez la boucle en 30 minutes, il faudra repartir immédiatement dans l’effort. En revanche, si vous terminez en plus de 30 minutes, l’aventure s’arrête ici pour vous. 

 

Pour être « Finisher », il faut réaliser 24 fois la boucle (zéro finisher en 2022). Dans la version originale de la course qui a lieu à Neuchâtel, un Finisher aura parcouru en 12h00, 80km et 9264m de dénivellation positif et négatif. 

Pourquoi tenter l'aventure ?

Soyons honnête, difficile de dire que l’on participe pour le plaisir. Faire le hamster plié en deux dans des pentes à plus de 50% en admirant inlassablement le même paysage n’est pas forcément le plus beau des souvenirs de votre vie. Rajoutons à cela le stress permanent de l’horloge … tic-tac tic-tac tic-tac … mince je traîne, je suis en retard … tic-tac tic-tac tic-tac … vite vite allez faut pousser plus sur les jambes … tic-tac tic-tac tic-tac … 30 minutes et 01 seconde … Bon bah rideau. Alors pourquoi s'entraîner pendant des mois et espérer faire partie des 30 coureurs sélectionnés ? 

 

La réponse est simple, pour la gloire bordel ! Ah bah non, en fait, même pas pour la gloire. Une gloire personnelle à la rigueur, car soyons honnêtes, ce n’est pas ici, dans une course très peu médiatisée, que vous viendrez trouver la gloire. On en revient donc à cette fameuse question, pourquoi tenter l’aventure ?

 

Lorsque l’on pose la question à Bastien, le challenge personnel et l’attrait d’un défi impossible sur un format qui change des courses traditionnelles sont les premières raisons qui lui viennent à l’esprit. De plus, cela lance parfaitement sa saison de trail. La date est bien placée, le gros de la préparation a pu être effectué durant l’hiver (à défaut de pouvoir skier faute de neige, du D+ et une préparation physique générale ont été réalisés). Dernier point mis en avant, pouvoir se placer sur une ligne de départ avec des costauds et « courir » avec eux tout le temps. Sur une course traditionnelle avec des départs à 20km/h, les têtes de courses sont habituellement directement hors de portée de vue. Avec un départ toutes les 30 minutes, le temps passé à courir avec ces athlètes hors normes augmente considérablement.

 

Bref, difficile de donner une réponse convaincante même aux personnes qui pratiquent la discipline. Alors comment Bastien justifie-t-il sa participation et son enthousiasme débordant lorsque sa chère et tendre grand-mère lui demande pourquoi il fait ça ? je n’ose même pas vous en parler.

Bastien, l'outsider de l'année ?

Comme on vient de vous le décrire précédemment, les motivations pour participer à cette course étant complexes, n’importe qui ne participe pas à l’évènement. Si comme nous, votre collègue participe, et que vous regardez la liste des inscrits par curiosité, vous vous apercevrez que les coureurs sélectionnés ne sont pas des rigolos. Même si Ugo Ferrari ne vient pas remettre son titre en jeu cette année, il y a quand même du beau monde et un paquet de cuisses affûtées comme des rasoirs. Mais alors, Bastien va-t-il se faire manger tout cru par l’épreuve ?

 

Pour côtoyer Bastien au quotidien, ne vous fiez pas à son attitude décontractée et souriante. Au-delà de son côté babacool relax, c’est un infatigable sportif qui se cache sous ces cheveux longs. Bastien est un peu notre Anton krupicka (pour le look mais aussi pour son côté bearfoot minimaliste). Nous sommes donc relativement confiants pour lui. En tout cas s’il y en a un parmi nous à Sport et Neige qui peut prétendre participer à une telle épreuve c’est bien lui !

Objectif et stratégie de course

’objectif est forcément d’aller le plus loin possible. Quand on demande à Bastien son objectif, sa timidité et son humilité le pousse à esquiver la question et à proposer une réponse vague et fuyante. À force de lui tirer les vers du nez, nous pouvons estimer que son objectif est de tenir 10 tours (mais il ne nous l’a confirmé qu’à demi-mot). Un bel objectif lorsque l’on sait que l’année précédente, Aurélien Charité et Jimmy Momy, deux cadors de la région, ont respectivement réalisé 12 et 11 tours.

 

L’objectif principal est surtout de ne pas se faire éliminer au premier tour. Cela peut paraître ridicule mais c’est pourtant arrivé à Claire Bannwarth en 2022 (je vous laisse regarder le palmarès de Claire …)

 

Pour comprendre la stratégie de course à adopter, nous vous invitons à jeter un œil sur le parcours et le profil de la course. 

La stratégie de Bastien est similaire à celle adoptée par l’ensemble des coureurs. Monter en moins de 20 minutes (si possible moins de 19 minutes) pour permettre une descente « relâchée » et ainsi limiter la casse de fibres (et des articulations …). Le temps visé par Bastien pour boucler un tour est proche de 30 min ce qui ne laissera que très peu (voir pas) de temps pour se ravitailler. Si la météo est exécrable, il n’aura pas le temps de remettre des habits secs, les pauses toilettes seront délicates (faudra un peu augmenter le rythme pour se le permettre), bref vous l’aurez compris, pas le temps de niaiser.

Le race pack de Bastien, une philosophie light is fast ?

Une tenue volontairement light est choisie pour se faire oublier et conserver une bonne liberté de mouvements (et gagner quelques grammes à la montée ?). Tous les produits présentés sont visibles en photo.

  • Short : Modèle Elite de B/Dahlie. Un short à l’ancienne, un minimum de tissu pour un maximum de liberté ! (en cas de grand froid il optera pour un modèle plus long de quelques centimètres)
  • T shirt : Running Conseil, t-shirt plutôt light et respirant, le côté corporatif en plus ;)
  • Chaussettes : BV sport, la tenue du pied optimale et avec laquelle jamais d’ampoule jusqu’à présent pour Bastien. Choix d’un modèle edition « Menu soquette’s » pour un style inimitable
  • Casquette … pour la pluie peut être, à voir le jour J.
  • Chaussures : Le gros point niveau matos. Bastien avec son côté Bearfoot opte bien évidement pour un modèle Altra. Le doute se fait entre le modèle Lonepeak ou l’Olympus. La Lonepeak est choisie pour son côté proche du sol tout en conservant une belle protection grâce à la mousse Ego. Cependant elle trouvera ses limites avec une accroche moyenne. Si le terrain est gras, le choix se portera pour l’Olympus qui offrira plus d’accroche avec sa semelle Vibram. 
  • Veste : avec la pluie annoncée, une veste Gore-tex Shakedry est choisie. Les connaisseurs le savent, cette membrane est la meilleure jamais créée pour la course à pied. Ultra imperméable, très respirante, très légère … rien à redire si l’on accepte sa fragilité.

En tant que traileur passionné de matériel (c’est pour ça qu’il se plait bien chez Sport et Neige), Bastien ne partirait pas sans sa panoplie d’accessoires. 

  • Bâtons : Une bonne paire de bâtons semble légitime sur cette épreuve. Une paire de Leki fx one superlight semble parfaite. Un bâton ultra light par excellence avec le gantelet pour pouvoir bien pousser quand les jambes ne répondront plus.
  • Ceinture : Instinct, (la belle découverte actuellement en test parmi nos vendeurs) pour emporter un kit de secours d’hydratation et d’alimentation si jamais le tour est bouclé en 29min30 et qu’il n’y a pas de temps pour se ravitailler.
  • Sur-gants Salomon : Une paire de sur-gants imperméables, légers et rabattables.  Il est possible de sortir les extrémités au frais si la main surchauffe (sans devoir enlever les gantelets Leki).
  • Lunettes : Made in Jura oblige, Julbo Edge (photocromique cat 0 à 3), pour protéger ses yeux de la pluie comme du soleil (et aussi pour le style, même s’il ne veut pas l’avouer)
  • Montre : Ici n’importe quel modèle fonctionne. Pas besoin d’un suivi GPS pour suivre de près son allure extraordinaire de randonneur de l’extrême. Seul le chrono suffit pour voir combien de secondes il reste pour boucler le tour.
  • Chaussettes de récupération : BV sport, la référence, pour améliorer la circulation sanguine après effort et détendre les mollets malmenés

Glucide, glucide et glucide ... la strétégie diet

Pour la nutrition, l’idée est d’avoir une caisse de ravitaillement à disposition proche de la ligne de départ. L’avantage est qu’on y revient souvent (toutes les 30 minutes maximum). Le problème est qu’il n’aura que quelques secondes pour en profiter. Par conséquent, les bidons de boissons d’efforts seront préparés à l’avance avec quelques barres et gels. La stratégie est d’un apport proche des 60g de glucides par heure en écoutant bien sûr au maximum son estomac et en se laissant d’autres options. Sur un effort violent comme celui-ci , la consommation de glucides est bien supérieure aux lipides. Comme sur un marathon, il n’y a pas de temps « de repos » donc la machine (c’est Bastien la machine) a besoin d’un apport constant en glucides pour fonctionner à plein régime. Le choix de la marque Maurten est donc fait. Maurten, avec le procédé d’encapsulation des sucres permet d’ingérer des quantités importantes de glucides en limitant les effets de troubles d’estomac. S’il essayait de faire la même chose avec des bonbons et du chocolat, l’abandon pour problème d’estomac est garanti.

 

La caisse contiendra donc :

· 1 gourde Maurten 320 caf, pour un gros apport de glucides et le coup de fouet du café

· 2 gourdes Maurten 160, toujours pour optimiser la prise de glucides mais de manière moins importante (attention à ne pas se retrouver plié en deux avec un estomac qui fait des siennes suite à une ingestion trop importante de glucides).

· 2 gourdes Ta isotonique, qui offre un index glycémique bas (et des sucres naturels). Boisson plus « standard » dans l’apport en glucides mais qui permet de changer le goût (le côté épicurien de Bastien)

· 2 gourdes Ta electrolytes, pour combler l’apport en électrolyte non présents chez Maurten

· Réserve d’eau pour entrecouper avec les boissons de l’effort si jamais l’estomac n’en veut plus

· 5 gels maurten 100,  pour optimiser la prise de glucides rapide et facile (pas besoin de macher) 

· 1 gel caf, quelques minutes avant le départ pour combler la dette glucidique créée par le stress et l’adrénaline du départ. De plus, les bienfaits sur les « performances » de la caféine ne sont plus à démontrer

· 1 gel antioxidant, avec un index glycémique plus bas pour « lisser » un peu plus la glycémie. Pour faire simple, les antioxydants servent à atténuer les inflammations des tissus musculaires et des articulations

· 1 gel bio endurance Overstims miel, dose de sucres rapides et goût différent

· 2 barres Overstims amande myrtille (pour le Plaisir) 

· 2 barres Overstims banana, (pour le Plaisir) 

· 5 purées Baouw, permet de varier le goût (elles existent en salées) et s’ingèrent généralement sans trop de difficulté quand le solide ne passe plus (personnellement j’aurais opté pour le même produit chez Atlet … mais les goût et les couleurs ça ne se discute pas)

 

Si une course se prépare pendant des mois en s’entrainant, elle se prépare également au niveau de l’alimentation. Nous ne présenterons pas le régime alimentaire quotidien de Bastien. En revanche, les jours avant la course, il a procédé à une cure de Malto Atlet, pour une recharge glucidique d’avant course. Ce malto est complété par une cure Multi vitamines TA énergie les 3 semaines avant la course. Il a ainsi fait le plein de glucides, minéraux … et évite de partir avec les batteries à plat ou en déficit.

 

Après la course, donc au bout de 6 heures si tout se passe bien (ou 30 minutes dans le pire des cas) il prévoit une boisson de récup Overstims. Une consommation immédiate après l’effort (maxi 1 heure pour les hommes et 30 minutes pour les femmes) permet de bénéficier de la meilleure fenêtre d’assimilation des protéines pour optimiser la récupération.

 

On ne reste plus qu’à lui souhaiter bon courage et on vous fait un petit retour de sa course prochainement.

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