15,00 €
Description
Vid Tip Extra Rollski ø 8.5 mm (PAIRE)
Order nr. 7P303 (la paire)
Le montage des fixations.
Rappel règlement : seuls les fixations de ski de fond commercialisées sont autorisées en compétition.
1) Perçage et montage.
Le mieux est de disposer d’un gabarit spécial. Il en existe un pour la norme NNN (Rossignol, Alpina,...) et un pour la norme SNS et SNS pilot (Salomon, ). On peut également se servir des gabarits papier livrés avec les fixations, mais ce serait prendre des risques quant à la précision du perçage... S’il s’agit de poutres en métal, mieux vaut utiliser des mèches à métaux plutôt que celles fournies avec les gabarits et destinées au perçage des skis de fond.
On peut ensuite visser la fixation directement dans les trous, après avoir badigeonné les vis de colle avec du frein filé (colle blocage) pour éviter qu’elles ne se dévissent.
2) Positionnement.
Oubliez ici la notion de balance, propre au ski de fond.
Skating : deux possibilités :
- Positionner la fixation très en arrière pour se rapprocher au maximum des sensations du ski de fond. Attention à ce que la chaussure ne vienne pas frotter la roue arrière. Si vous avez des poutres incurvées, veillez à ce que la fixation reste sur la partie plate.
- Centrer la fixation sur le rollerski (même distance entre talon/roue arrière et butée avant/roue avant). Cette solution me semble la meilleure pour la compétition. On obtient en effet une poussée plus uniforme sur le rollerski pour tendre vers un patinage proche de celui du roller ou du patin à glace. De plus, le poids est mieux réparti sur les roues avant et arrière. Cela nécessite toutefois une certaine décontraction de la cheville lors du retour du ski. Pour les parcours plats, on pourrait peut-être avancer encore la fixation, mais cela pose problème en côte : la roue arrière traîne par terre.
Classique : à mon sens il faut positionner la fixation la plus en arrière possible pour garder la roue avant au contact du sol lors des phases d’extension. On évite ainsi de supporter tout le poids du ski et le guidage est facilité.
Montage et démontage des rollerskis.
3) Outils
- 2 clefs N°10 pour tous les modèles de skating.
- Des paires de clef de 12, 13 ou 14 pour les modèles de classique.
- Un poinçon n°6 pour chasser les entretoises.
- Un marteau en caoutchouc ou en plastique.
- Une grande entretoise récupérée sur une roue de classique.
4) Vocabulaire.
Entretoise : pièce séparant les 2 roulements, à l’intérieur de la roue. Elle est parfois compatible avec les entretoises de roller pour ce qui est des roues de skating.
· Câle ou entre-axe : nous nommons généralement ainsi la pièce séparant la face extérieure du roulement de la poutre du ski.
Roue libre : cylindre incluant un système de petits rouleaux et jouant le rôle d’ anti - recul sur les modèles de classique.
5) Mécanique.
La mécanique du rollerski est en principe assez simple. Il faut simplement veiller à tout remonter dans le bon ordre et le bon sens. Sachez cependant que les pièces citées ci-dessus ne sont pas forcément compatibles entre les marques, voir d’un modèle à un autre dans une même marque.
- En skating, la vis faisant office d’axe à l’intérieur de la roue est souvent dotée d’un filtage un peu faible (40kg). Aussi, vous trouverez en quincaillerie des vis permettent des serrages plus importants (60ou 80kg). Les plus méfiants pourront même utiliser du frein filé (pâte permettant d’éviter que la vis ne se desserre) lors du serrage.
- Attention si vous utilisez des écrous auto- bloquants : pour visser ou dévisser il ne faut tourner que la tête de la vis, l’écrou restant fixe ; sans quoi vous risquez d’abîmer vos poutres.
- Hormis les roues équipées d’un système anti - recul, la force de serrage des vis n’influe pas sur la vitesse de rotation des roues.
- Le marteau en plastique ou en caoutchouc pourra vous être utile pour extraire les roulements, mais c’est encore mieux si vous pouvez les extraire sans outil !
Les chaussures.
Comme vous le saviez déjà, nous utilisons en rollerski des chaussures de ski de fond. Classique : le point clef est la souplesse de la semelle au niveau de l’avant pied pour permettre un bon déroulé du pied et une bonne impulsion. Les modèles récents couvrent la cheville pratiquement sans la maintenir, ceci pour la garder au chaud et donc pleinement efficace l’hiver. Ce détail ne pose toutefois aucun problème en rollerski. Le rollerski classique demande un peu plus d’équilibre qu’en ski de fond, surtout avec des roues étroites (moins de 50mm). Aussi est-il intéressant d’utiliser des chaussures mixtes pour les débutants ou si vous utilisez des roues de 30mm et moins.
Skating : il est important d’avoir la cheville bien maintenue et une bonne rigidité en torsion et en flexion. On ne trouve ces qualités que sur les modèles haut de gamme. Certains coureurs renforcent encore le maintien du pied en serrant la chaussure avec du rouleau adhésif. Pourquoi pas, si on veille à ne pas limiter l’amplitude de la flexion avant/arrière de la cheville.
Le choix des bâtons.
Je crois qu’il est préférable de ne pas utiliser les mêmes bâtons en course et à l’entraînement. D’une part il serait dommage de casser vos précieux et coûteux bâtons de compétition lors d’un entraînement, d’autre part, il vaut mieux éviter d’utiliser régulièrement des cannes trop rigides, répercutant donc d’avantage les chocs lors du contact goudron/bâton.
1) Entraînement.
Choisir un bâton suffisamment rigide pour éviter de disperser votre (énorme) puissance. Il faut donc éviter ici les bâtons en fibre très bon marché mais pas solide du tout. De plus, un bâton très souple a aussi l’inconvénient, puisqu’il se déforme beaucoup, de limiter l’accroche des pointes au sol. Un bâton très rigide n’est pas idéal non plus puisqu’il répercute les chocs, comme précisé ci-dessus. Il faut donc éviter les bâtons les plus haut de gamme, à titre préventif par rapport aux blessures. Pour la même raison les bâtons en métal sont à éviter, , Les modèles les plus intéressants sont donc ici, par exemple , kv+ gamma KV+forza
2) Compétition.
Le bâton idéal est celui qui sera à la fois le plus léger, le plus solide et le plus rigide possible. Exemple : Swix Star, Swix team, Exel C1 ou C2, kv+élite
3) Les pointes.
Seuls les pointes en carbure de tungstène tiendront le coup sur le goudron., il est préférable d’adopter des pointes spécifiques. En réalité, ce sont les embouts en plastique plus que les pointes qui changent. Ils sont simplement plus solides.
On est beaucoup plus haut sur des rollerskis que sur des skis de fond. Même si ici les bâtons ne s’enfoncent pas, les embouts qui rehaussent les cannes me semblent les plus intéressants. Veillez à choisir un embout correspondant bien au diamètre de votre bâton. Vous pouvez le vérifier avec un pied à coulisse. On peut toutefois se satisfaire d’un embout un peu large en enroulant le bâton de bande adhésive et en colmatant de colle. On met toujours la colle sur le bâton et non dans l’embout, pour éviter de bourrer inutilement de la colle à l’intérieur du tube.
- SPORT ET NEIGE propose des embouts spécial rollerski de 8mm à 10mm
- Un petit truc pour consolider encore le système : mettez une couronne de colle entre l’embout plastique et la pointe en métal.
Après quelques temps, il devient nécessaire d’aiguiser vos pointes, qui s’usent lentement mais sûrement sur le goudron.
4) La taille.
· .Classique : comptez, selon votre puissance de - 32,5 à -30cm par rapport à votre taille.
· Skating : comptez, selon votre puissance de -25 à -20cm par rapport à votre taille. plus raisonnables, certains vendeurs un peu démodés continuent de conseiller des tailles démesurées. Attention, car des bâtons trop longs limiteront le travail du membre inférieur, pourtant si prépondérant en rollerski.
Remerciements à:Laurent Montfort
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