Les Bâtons
Les bâtons de ski sont en trois parties principales, soit le panier (avec la pointe), le tube et la poignée équipée de la dragonne. Les bâtons de ski de fond existent en plusieurs matériaux :
Aluminium : rigides et très solides, les bâtons d'aluminium sont par contre un peu plus lourds que leurs pairs. Il ont l'avantage de pouvoir être redressés (jusqu'à une certaine limite) s'ils sont pliés ou tordus.
Fibre de verre : le fibre de verre est le matériel le plus utilisé de nos jours, et permet de fabriquer des bâtons légers et résistants.
Fibres de carbone : amalgamés avec du fibre de verre dans des proportions variables, les fibres de carbone sont le nec plus ultra pour obtenir des bâtons rigides et très légers. Par contre, il sont plutôt fragiles aux impacts latéraux. Ils existent en plusieurs variantes, habituellement selon le pourcentage de carbone présent dans l'amalgame.
La longueur :
Les bâtons de ski classique se doivent d'être plus courts que ceux utilisés en ski skating. En règle générale, le bâton classique arrive creux de l'épaule, et le bâton de skating arrive à la bouche. Ces mesures sont prises à partir du sol, et vous devez être en chaussures de marche et non en ski.
Pour le ski skating la tendance va vers le raccourcissement des bâtons, mais ça reste une question de goût. Certains skieurs d'élite utilisent des bâtons de grandeur variable selon le type de parcours !
La dragonne
Les dragonnes sont des éléments particulièrement importants dans le choix du bâton. En effet, celle-ci ne sert pas qu'à retenir le bâton dans la main, mais est une composante essentielle de la poussée avec les bras. Elle doit être ajustable et doit permettre de "suspendre" le bâton lorsque le bras est détendu vers l'arrière. Pour les plus petites mains, il existe des dragonnes de taille réduite. Lors de l'essai de la dragonne, pensez aux gants!
Quelques considérations :
Le prix des bâtons sera fonction de la rigidité du tube et de la qualité de la dragonne. Pour un skieur débutant, un bâton d'aluminium ou de fibre de verre sera plus lourd, mais plus résistant. Les bâtons à haute teneur en fibre de carbone sont légers et rigides, mais supportent mal les chocs latéraux. Ils sont donc plus faciles à briser (par exemple lors d'une chute ou un accrochage avec un autre skieur), et leur prix est plus élevé.
Les bâtons se conservent longtemps et toutes leurs composantes sont remplaçables.
Les dragonnes sont disponibles sous de multiples formes : de la simple lanière de tissu jusqu'au gant complet qui offre un meilleur support. Les ajustements de la dragonne varient d'un modèle à l'autre, et les dragonnes-gant sont conçues de façon à aller spécifiquement du bon côté (droit ou gauche). Finalement, il existe des systèmes de dragonnes amovibles, ce qui peut être pratique pour se libérer rapidement la main sans perdre son ajustement. KV+, Exel, Leki.
Les paniers sont disponibles sous de nombreuses formes, diamètre 6/ 8 /10mm.. et remplissent tous correctement leur fonction..
Faites confiance à SPORT ET NEIGE pour la mesure de la longueur du bâton. Chaque manufacturier propose un système différent de mesure en fonction de la taille de l'utilisateur. Dans le doute faire couper le tube un peu plus long que proposé : Il sera beaucoup plus aisé de le raccourcir que de l'allonger par la suite !
*** La casse des bâtons n'est pas prise en garantie par le fabricant ***
Sport et Neige vous proposera de racheter un tube en pièce détachée au meilleur prix.
Les différentes étapes du fartage
Défarter les semelles
Le défartage permet de nettoyer la semelle du ski en la débarrassant des traces d’ancien fart et d’encrassement.
Préparation d’avant fartage :
Réunir le matériel nécessaire.
Utilisez un gabarit de fartage pour un bon maintien du ski : Toko, Swix, SKI GO…
Nettoyez les semelles à l’aide de la brosse en cuivre.
Appliquez un défarteur liquide sur toute la longueur du ski et laisser agir quelques minutes et nettoyez avec un fiberlène ou réaliser un défartage à chaud a la paraffine
Structure des semelles
Contrairement à ce que l’on pourrait penser : la semelle d’un ski n’est pas lisse.
- En surface, elle est constituée de micro-rainures qui sont à l’origine de l’échauffement à l’interface de la semelle et de la neige qui conduit à la formation de la pellicule d’eau qui permet au ski de glisser.
L’idéal est d’adapter la taille des micro-rainures à l’hygrométrie (teneur en eau) de la neige (importante pour la neige mouillée de printemps, réduite pour la neige sèche d’hiver).
- En profondeur, la semelle du ski possède une consistance très poreuse (comme une éponge) et ce sont ces pores que l’on va nourrir avec du fart.
- Par conséquent, c’est en jouant sur la structure de la semelle (micro-rainures) du ski et sur le fartage que l’on peut améliorer la qualité de la glisse.
- Le fart revêt donc une importance capitale et permet de s’adapter aux différentes conditions de neige.
Le matériel nécessaire pour le fartage
L’opération de fartage des skis est plus délicate qu’il n’y paraît lorsque l’on n’utilise pas le matériel adéquat.
Un fer à farter (ou à repasser)
La température de chauffe du fer à farter est très importante car si celle-ci est trop importante, on risque de brûler le fart (ce qui se traduit par un fart qui fume) et de détériorer son efficacité et l'on risque de décoller la semelle du ski (apparition de cloques).
La particularité des fers à farter tient dans la finesse de régulation de la température. Par exemple, en réglant le thermostat sur 110°, sa température réelle va osciller entre 105 et 115° contrairement à la température réelle des fers à repasser classiques qui va osciller entre 80 et 160° !
Des brosses
Avant le fartage, la brosse en fil de cuivre va permettre de nettoyer la semelle du ski puis lors du fartage elle va servir à enlever le surplus de fart sur la semelle.
Une brosse en nylon et crin de cheval
La brosse en nylon pour enlever le plus gros du fart et la brosse en crin va s’utiliser lors de la dernière étape du fartage (étape de finition). Le passage de la brosse va créer des micro-rainures dont la forme est créée par le sens du passage de la brosse de nylon. Les micro-rainures doivent être adaptées au type de neige.
Défarteur liquide (optionel)
Le défarteur liquide permet de défarter la semelle .
Le rebouche trou (noir ou transparent)
Le rebouche trou s’utilise lorsque la semelle des skis est abîmée et présente des trous ou rainures profondes. On utilise donc ce produit pour réparer la semelle des skis avant le fartage.
Le fart
Le fart est le produit que l’on applique à froid ou à chaud sur la semelle des skis pour les entretenir et améliorer la glisse. Il en existe de plusieurs sortes avec une efficacité différente et de plusieurs prix.
Un racloir en plexi avec encoche et un racloir pour la rainure centrale.
Le racloir plexi va permettre d’enlever le surplus de fart
Les différentes étapes du fartage
Types de fartage :
Le fartage à froid qui consiste à frotter le pain de fart (fart adapté) sur la semelle (cette opération s’appelle le "crayonnage") ou répartir le fart avec l’applicateur :fart en bombe ou en pâte et polir la surface de la semelle du ski à l’aide d’un étaleur en liége.
Le fartage à chaud dont nous parlerons de façon plus détaillé ci-dessous. Ce type de fartage est le plus efficace car il permet au fart de pénétrer profondément dans le semelle du ski ce allonge sa durée d’efficacité.
L’idéal est de farter à chaque sortie, surtout quand la neige est abrasive (froide et dure).
Préparation d’avant fartage
· Réunir le matériel nécessaire.
· Choisir le fart le plus adéquat (universel ou spécifique selon la température de l’air...).
· La semelle du ski doit être à température ambiante et la plus sèche possible afin de favoriser l’imprégnation du fart.
· Nettoyer les semelles à l’aide de la brosse en cuivre
· Défarter la semelle pour que le fart neuf s’imprègne le mieux possible
· En cas de semelle abîmée (trou, rainures profondes), il faut d’abord la réparer.
Quelles sont les différentes étapes du fartage
1. Mettre le fer à la bonne température.
2. Appliquer le fart sur toute la longueur de la semelle du ski le faisant fondre à l’aide du fer.
3. Répartir le fart sur toute la surface de la semelle jusqu’à obtenir une pellicule d’épaisseur uniforme.
4. Passer le fer dans le sens spatule/talon afin d’homogénéiser la pellicule de fart et de permettre une bonne imprégnation.
ATTENTION !!! :
- Ne jamais laisser le fer immobile au même endroit car il y a un risque de décollement de la semelle.
- Si cela fume, c’est que la température du fer est trop chaude et cela détériore l’efficacité du fart (surtout les farts fluorés).
- Si le fer ne glisse pas correctement, c’est qu’il manque du fart à certain endroit. Toutefois, ce n’est pas la peine d’en mettre "3 tonnes" car le surplus est à racler !
5. Laisser reposer 1 heure minimum si possible
6. Racler avec le racloir en plexiglas (ou racloir plastique) dans le sens de la glisse jusqu’à ce qu’il ne reste plus de fart sur la semelle (prévoir une vingtaine de passages pour polir la surface).
7. Brosser la semelle avec les différentes brosses (du fil de cuivre, nylon et crin suivant le type de fart) pour enlever le surplus de fart.
A noter : si c’est le dernier fartage de fin de saison, il n’est pas nécessaire de racler le fart car cela permet une bonne imprégnation du fart dans les semelles et une meilleure protection pendant le stockage estival.
8. Dernière étape : passer la brosse Nylon pour la finition. Le passage de la brosse va créer des micro-rainures dont la forme est créée par le sens du passage de la brosse de nylon. Les micro-rainures doivent être adaptées au type de neige.
(GIF)
Par exemple :
- Pour une neige très humide gorgée d’eau (neige de type "printemps"), les micro-rainures doivent être droites, profondes et larges.
- Pour une neige froide, dure et abrasive, les micro-rainures doivent être obliques, minces et serrées.
Choisir le fart idéal !
Le choix du type de fart va s’avérer déterminant et s’applique lors d’une opération appelée "fartage" qui consiste à appliquer du fart sur la semelle des skis.
Le choix du type de fart va dépendre du type d’utilisation de vos skis :
1. Pour une utilisation loisir, il faut privilégier des farts à grande tolérance en température.
- On préferera des farts économiques de consommation courante.
- Souvent disponible en Jaune Rouge et Bleu
2. Pour une utilisation en compétition, c’est la performance de glisse qui est recherchée. Le choix du fart va dépendre du type de discipline de ski, de la température et de l’hygrométrie de la neige.
- Il est recommandé d’utiliser des farts de glisse fluorés qui sont généralement plus performants car ils possèdent une meilleure tenue dans le temps.
- Souvent disponible en fonction des marques dans les trois couleurs et biens d’autres !!!!
- ATTENTION ! le fartage avec des farts fluorés (en particulier les HF) nécessite par la suite une défartage. Pour ceci, utiliser une paraffine à défarter
KLISTER INFO
1. Nettoyer la zone d’accroche avec un défarteur liquide. Quand on utilise des klisters, la zone de retenue est généralement plus courte que pour l’utilisation des poussettes (30 – 50cm).
2. Poncer la zone de retenue avec du papier émeri (80 – 120).
3. Réchauffer le klister dans son tube à l’aide d’un pistolet à air chaud, un sèche cheveux ou de l’eau chaude. Le klister réchauffé est plus mou et donc plus facile à étendre en fine couche.
4. Presser le tube de klister sur la zone de retenue, en sillons égaux d’approximativement 5 centimètres chacun.
5. Etaler le klister en une couche fine avec votre pouce, votre main ou un liège.
6. Nettoyer l’excès de klister présent dans la rainure et les côtés des skis.
7. Laisser refroidir les skis à l’extérieur avant de skier.
Remarque importante : lorsque le fartage au klister est terminé, il ne faut plus le toucher avec les mains.
Les Fixations
Comme il a été précisé précédemment le choix de la chaussure détermine celui de la fixation et inversement.
Il existe 4 systèmes de fixations :
- NNN et NIS Nordic Norm Rotefella, (Fixations /chaussures Rossignol, Madshus, Fischer, Alpina, Salomon prolink. ...)
-PROLINK Fixations SALOMON /chaussures Rossignol, Madshus, Fischer, Alpina ,Salomon prolink....)
- SNS PROFIL et SNS PILOT (Salomon Nordic System) (Fixations / chaussures Salomon, Atomic, One-Way, Hartjes...)
-TURNAMIC: Fixations Rossignol et Fischer /chaussures Rossignol, Madshus, Fischer, Alpina ,Salomon prolink....)
Plus modernes
Chacune des fixations possède un système de barre métallique pivotante (espèce de charnière), ce qui rend le système fixation/chaussure beaucoup plus rigide et fiable que l'ancien système à trois trous.
Pour améliorer le contrôle du ski, une bande de plastique court le long de la fixation et pénètre dans une fente le long de la chaussure, ce qui ajoute du contrôle lorsque la chaussure est bien à plat sur la fixation.
Le système NNN possède 2 arêtes de guidage (avec 2 fentes dans la semelle de la chaussure), alors que le système SNS n'en possède qu'une seule. Cette caractéristique est la principale incompatibilité entre les deux versions de fixation.
Chacun de ces systèmes est décliné en version : pour ski classique, skating et Touring . Les fixations pour skis skating possèdent depuis quelques années un système de ressort pour assurer le retour du ski vers le talon de la chaussure lorsque la propulsion avec la jambe est compléte (pilot).
Alors : lequel choisir ?
Au niveau de la performance et de l'utilisation, les deux se valent. Il faut posséder plusieurs années d'expérience en ski pour déceler les particularités propres à chaque système pour affirmer sa préférence.
Pour le skieur récréatif, le choix de la chaussure déterminera naturellement le choix de la fixation. C'est aussi simple que ça !
TURNAMIC® – Take the right turn.
L’atout principal du nouveau concept TURNAMIC® est sa facilité d’utilisation. Le mécanisme très innovant Turn Lock rend le chaussage et le déchaussage plus facile que jamais.
Les systèmes de montage et de réglage des produits TURNAMIC® permettent de gagner un temps précieux : c’est la première fois qu’il peut se faire sans aucun outil et ce, sur tous les modèles de la gamme.
Enfin, ce nouveau concept permet une très grande adaptabilité sur la neige, chaque skieur pourra en effet ajuster son matériel à son style, ainsi qu’aux conditions de neige ou de terrain, pour gagner en performance.
Choix du Ski
Pourquoi le ski n'est-il pas plat ?
Si les skis étaient plats, le fait d'y mettre votre poids leur ferait prendre une forme concave et le centre du ski s'enfoncerait dans la neige. Comme la forme optimale du ski pour glisser doit être plate (skieur compris), les skis sont dotés d'une cambrure. Lorsque vous êtes sur vos skis, cette cambrure s'atténue (principe du ressort), le ski offre un contact avec la neige sur sa surface, et vous glissez.
Alors...
Trouver un ski dont la cambrure est adaptée à votre morphologie devrait être le facteur déterminant de votre achat (plus important que le prix). Pour les skis de classique, demander au vendeur de déterminer la chambre de fartage après passage sur la planche spécifique à cette mesure (il sait comment faire) et d'en marquer les extrémités sur les flancs des skis.
Certains fabricants offrent un concept ski-fixation-chaussure. En deux mots, leurs skis sont produits avec une plaque de fixation NIS (exemple : Madshus Rossignol ..). C'est un détail à vérifier pour la compatibilité de votre matériel.
Pourquoi celui-ci et pas un autre ?
Prendre pour acquis qu'à prix égal les différents fabricants offrent des produits d'égale qualité. Après plusieurs années d'expérience en ski (et après l'essai de nombreuses paires), vous serez peut-être en mesure d'apprécier les différences entre les ski d'un fabriquant par rapport à un autre.
Pour le skieur récréatif ou débutant, ces caractéristiques passeront probablement inaperçues.
SPORT ET NEIGE possède un parc skis-test de skating qui vous permet de pouvoir essayer les différents modèles des fabricants.
Aussi, il serait préférable pour le skieur débutant d'acheter des skis de milieu de gamme qui seront pour lui un excellent ski, car les caractéristiques des skis de haut niveau peuvent les rendre plus difficiles à contrôler si on manque d'expérience. En général, vous obtenez sur un ski de milieu de gamme la même base que les skis "professionnels" ou "équipe".
Les écailles ? ça fonctionne.
Récemment réintroduites dans le ski de performance, les fameuses écailles de poisson (anti-recul) du ski classique. Avec un design amélioré, ces skis vous éviteront le fart de retenue. Ces skis sont même très performants sous certaines conditions, mais sont assez dispendieux. Bien que fonctionnel dans les montées, ces skis sont assez lents dans les descentes. Des skis idéal pour la ballade dans les traces et un ski légèrement sportif dans la gamme de skis performances.
Au magasin SPORT ET NEIGE :
Lors de l'achat d'une paire de ski, nous prenons le temps de renseigner le client sur :
- le type d'activité à laquelle vous vous livrez (compétition, performance, entraînement...);
- la fréquence d'utilisation des skis;
- les endroits où vous comptez skier;
- votre taille, votre poids...
- votre niveau de forme physique.
Votre profil ainsi défini, il nous sera plus facile de vous conseiller.
Sur Internet SPORT ET NEIGE vous propose la même qualité de services.
Préparation et entretien des skis
Vous allez investir dans un matériel que vous souhaitez être le plus performant possible. Mettez toutes les chances de votre côté en préparant correctement les semelles de vos nouveaux skis.
Faites faire le travail à SPORT ET NEIGE qui possède un Thermo-bag . Vous gagnerez temps et argent. Le passage au Thermo-bag est de loin la meilleure façon de préparer un ski et de lui assurer une glisse optimale.
En quoi consiste le passage au Thermo-bag?
Nettoyé et farté le ski est placé pendant 7 heures dans le Thermo-bag à une température qui assure une liquéfaction lente et répétée du fart ce qui entraîne sa pénétration en profondeur dans la semelle. Cela évite la méthode fastidieuse du fartage à la main où il faut "engraisser" la semelle à répétition avec un fart de glisse mou.
Après chaque sortie de ski, il est important de protéger vos skis en appliquant une couche de fart de glisse, sans le gratter avant la prochaine sortie, ceci le protégera..
Au remisage pour la saison été, cette étape est cruciale et évitera à la semelle de votre ski de s'oxyder.
Finalement, offrez vous des attaches (en velcro ou autre système) pour maintenir vos deux skis l'un contre l'autre, ainsi qu'une housse pour les protéger.
LES ROUES
1 ) Gommes en caoutchouc (noires).
Elles sont destinées à l’entraînement dans la très grande majorité des cas. Le but est d’obtenir des vitesses les plus proches possibles de celles qu’on peut avoir en ski de fond.
Les gommes en caoutchouc permettent des freinages efficaces, que ce soit en « T » (en skating uniquement), en chasse-neige ou pour tous les types de virages. Les skieurs les plus habiles peuvent aborder n’importe quelle descente en bon état avec ce type de gomme. Les gommes en caoutchouc ont une adhérence très correcte sur route mouillée. A dureté égale, elles tolèrent mieux les goudrons granuleux.
2 ) Gommes lentes en polyuréthanne (P.U.)
On cherche ici aussi à obtenir des vitesses les plus proches possibles de celle du ski de fond. C’est aussi l’occasion de tenter de gagner de la puissance pour les spécialistes de rollerski. rien ne vous empêche de monter des roues à gomme lente de trottinette sur vos rollerskis de skating (dimension = 100 x 24). Celles-ci s’usent rapidement mais ne coûtent pas très cher (de 5 à 15 Euros la roue). On utilise toutefois de moins en moins ces roues de trottinette car elles ont une fâcheuse tendance à déjanter, voir à partir en morceaux (j’en ai marre de rentrer à pied !).
3 ) Gommes rapides en polyuréthanne.
Elles sont d’abord destinées à la compétition de rollerski. On peut atteindre des vitesses de plus de 40 km/h en sprint sur le plat avec ce type de gomme ! Elles peuvent aussi aider à développer les qualités de coordination et d’équilibration du skieur de fond à l’entraînement. L’adhérence des gommes rapides en P.U. sur route mouillée est moyenne. Les gommes en P.U. dans leur ensemble ne permettent pas la même facilité de freinage que les roues en caoutchouc. Le chasse-neige est possible, surtout avec le matériel de classique mais demande déjà une certaine aisance. En skating, outre le chasse-neige, le freinage en « T » reste le seul vraiment efficace.
Quelles que soient les gommes utilisées, on peut adapter sur le rollerski un variateur de vitesse. Une petite roulette que l’on peut régler vient ralentir la roue. Ce système permet de franchir de petites descentes même pour les non spécialistes, ou encore de niveler un groupe à encadrer. Il a par contre l’inconvénient d’alourdir le ski et de jouer sur les collages gomme/jante.
4 ) Le test du rebond.
Ce petit test est un moyen très simple et relativement fiable de tester la rapidité d’une gomme. Il s’agit de faire rebondir la roue sur un sol bien lisse pour apprécier l’amplitude et la vitesse du rebond. Essayer de la lancer en la faisant tourner avec l’index pour la faire aller droit. Mieux la roue rebondit et plus elle roulera. Attention ceci n’est que schématique : on ne peut en effet véritablement comparer que des roues de même dureté. Mais vous vous rendrez vite compte, même en magasin, avant achat, que la roue « made in Taïwan » à 5 Euros n’est pas vraiment rapide. Ce petit test permet d’apprécier grossièrement la résilience de la roue. Plus les matériaux absorbent les chocs et plus la roue sera lente.
Ne vous faîtes pas trop de soucis pour les roues de compétition : tous les fabricants de rollerski qui en proposent coulent des gommes très compétitives.
Les différents type de jantes et leur utilisation.
1 ) Entraînement et loisir.
On trouve généralement ici des roues à jantes plastique (composite). Ces jantes ont l’avantage de moins répercuter les vibrations. Si leur rigidité en torsion n’est pas suffisante pour la compétition, cela ne pose pas de problème à l’entraînement. Ce sont, par exemple, les roues de trottinette.
2 ) Compétition.
Ici les jantes les plus performantes se distinguent par leur légèreté et leur rigidité en torsion. Aussi, tous les fabricants qui s’intéressent à la compétition proposent - ils des jantes métalliques, en aluminium le plus souvent, voir en magnésium. Seul inconvénient d’une jante très rigide : elle a tendance à répercuter les vibrations, notamment avec des gommes dures. Aussi existe-t-il des roues relativement rigides à jante composite, utilisables en compétition : ce sont les « bi-densité ». Elles sont constituées d’une jante composite puis d’une première couche de polymère très dure. Elles sont idéales sur les parcours alternant goudrons lisses et rapides et goudrons très granuleux. Des jantes composites rigides en une seule densité devraient également voir le jour.
Les différents types de roues et leur utilisation.
1 ) Le choix des roues en compétition.
Rappel règlement : les roues ne peuvent excéder 100mm de diamètre. Vous avez compris après la lecture du chapitre précédent qu’il s’agit ici de roues à jantes rigides et de gomme en polyuréthanne.
La dureté d’une gomme se mesure en shore A, à l’aide d’un duromètre, le shore A étant l’unité de mesure des polymères. La dureté maximum est de 100 points ; au-delà, pour d’autres matériaux, on utilise le shore D. N’ayant sans doute pas à votre disposition cet instrument fort coûteux (plusieurs centaines d’euros ), vous allez donc vous fier aux indications des fabricants et a vos propres sensations. Vous pouvez également tenter d’apprécier la dureté avec l’ongle ou en mordant la gomme (à éviter si vous avez roulé sur des routes de campagne en période d’épandage du fumier...). Plus une gomme est tendre et plus vite elle s’use. La fourchette de dureté intéressante pour le rollerski semble comprise entre 76 et 86 shore A. Pour faire votre choix, il vous faudra tenir compte de plusieurs facteurs :
a) Votre poids : plus vous êtes lourd et plus vous utiliserez des gommes dures.
b) Votre puissance : plus vous êtes puissant, plus vous utiliserez des gommes dures.
c) Le grain du goudron : plus le goudron est granuleux plus vous choisirez des gommes souples.
d) Sol sec ou sol mouillé : comptez de 2 à 4 shore A de moins sur sol mouillé.
Mais l’idéal sera toujours d’effectuer ses propres tests avant la course. Vous pouvez par exemple monter votre paire de rollerski avec un ski en 80 shore et l’autre en 82 shore A. Quelques hectomètres à allure course sur le parcours devraient suffir à bien guider votre choix. N’oubliez pas d’inverser les skis lors du test : nous sommes latéralisés et ne patinons donc pas parfaitement symétriquement.
Je vous déconseille de mixer plusieurs duretés de gomme sur vos rollerski de course (par exemple 82 shore A à l’arrière et 80 shore A à l’avant). Je pense en effet qu’il faut, en skating, effectuer sa poussée latérale le plus uniformément possible et que la dureté des gommes doit tenir compte de ce point technique : même dureté à l’avant et à l’arrière !
En classique, le panel de dureté de gomme est souvent très réduit (sauf chez Eagle), tout comme la panoplie de jante ( sauf pour les modèles trois roues). La logique est de toute façon la même qu’en skating (voir point a, b, c et d). Les contraintes sur les gommes étant toutefois moindres dans cette technique, on utilise des gommes plus souples qu’en skating, de 4 à 6 shore A environ.
Fiez-vous à vos sensations et essayer de suivre une logique plutôt que de suivre le choix d’autres coureurs, même parmi les meilleurs. J’avoue être parfois perplexe face aux choix de certains. Mirco Collavo, un des tout meilleurs mondiaux, utilise presque systématiquement les mêmes roues pour toutes les courses : des Ski Way jantes aluminium 78 shore, alors qu’il doit bien peser ses 75 à 80 kg !
2 ) La largeur de roues.
· Skating : elle va de 20/22 mm pour les PSI PU COMP , à 43mm pour les Nordic’roller. La largeur la plus utilisée en compétition est 24mm Attention, toutes les roues ne sont pas compatibles ! Plus une roue est étroite plus elle roule, plus elle est légère, mais moins elle est stable, plus elle vibre et plus elle s’use. Notons encore qu’il existe 2 profils de roues : rond (plus stable) ou elliptique (plus rapide). Mais un profil elliptique aura tôt fait de s’arrondir, l’usure aidant. Faites vos test !
·Classique : la logique est la même qu’en skating, mais on utilise ici des roues nettement plus larges, question de stabilité (sauf pour les modèles 3 roues). Pour les modèles à 2 roues, la largeur va de 24 à 65mm. A mon avis les roues de moins de 30mm sont inskiables !
En fait, en dessous de 30mm, il s’agit seulement d’adaptation d’anti - recul sur des roues de skating. Cela ne peut être qu’une solution de dépannage. A l’inverse, au-delà de 50 mm, il s’agit plutôt de roues d’entraînement, question de poids et de largeur de bande de roulement. A l’image du vélo, une bande de roulement excessivement large finira par nuire à la vitesse. La largeur la plus communément rencontrée sur des classiques 2 roues course et de 44mm, Ski Way Easy), une largeur qui rappelle étrangement celle d’un ski de fond de compétition...
3 ) Le diamètre des roues.
Le principe : plus on va vite et plus on gagne à avoir un grand diamètre. Evitez donc d’utiliser des roues trop usées en compétition. De plus, plus une roue est usée, moins elle est circulaire, d’autant plus si on pratique régulièrement le freinage en « T ».
Skating : il est le plus souvent de 100mm, le maximum autorisé. Classique : la plupart des épreuves sont des courses de côte, donc avec des vitesses faibles. De plus, la stabilité en classique est toujours plus problématique, notamment parce qu’on utilise des chaussures basses. Aussi le diamètre des roues de classique se situe-t-il entre 44 et 75mm
Après toutes ces précisions quant au choix des roues, je me dois de rassurer le néophyte. Les écarts de « glisse » entre les meilleurs rollerskieurs sont très faibles. On n’observe pas en compétition la même cruciale prépondérance du choix du matériel qu’en ski de fond. De plus il n’est finalement pas très difficile d’avoir exactement les mêmes rollerskis que Di Gregorio ou Straub. Il serait beaucoup plus difficile d’avoir exactement les mêmes skis de fond qu’Elofson ou Tchepalova.
JE REMERCIE LAURENT MONFORT POUR LES DONNES TECHNIQUES
Les chaussures de ski de fond
Les chaussures de ski de fond ont bien évolué depuis les années 70. Fini le système muni de trois trous" et les bottines qui glaçaient les orteils. Les chaussures modernes se positionnent à des années-lumière de ces reliques en terme de confort, chaleur et performance. Alors, comment choisir la bonne chaussure?
Un seul mot : confort.
En effet, le confort est une des caractéristiques qui devrait primer dans votre choix de la chaussure, spécialement si vous faites du ski de façon amateur ou récréative. À ce niveau, il existe plusieurs marques et modèles différents, autant dans la chaussure de classique que de skating. Comme pour les chaussures de tous les jours, les modèles peuvent varier ce qui fait qu'un modèle particulier vous semblera plus adapté à votre pied. Il faut donc les essayer, faire quelques pas, vérifier s'il n'y a pas de points de pression, si le système pour serrer/fixer la chaussure nous convient, etc.
Particularité des chaussures de ski classique
Les chaussures de classique sont assez rigides latéralement, tout en étant souple du bout du pied afin de faciliter le mouvement de va et vient vers l'arrière propre à la pratique du ski classique. Le support à la cheville est habituellement minimal.
Particularité des chaussures de ski skating
Les chaussures de ski skating sont rigides autant latéralement que sur la longueur, afin de fournir un maximum de transfert d'énergie au ski lors de la propulsion. Elles comprennent habituellement un support à la cheville, quoique selon les modèles, celui-ci peut être plus ou moins prononcé.
Quelques points à retenir :
· La chaussure «compétition» est généralement moins chaude que le modèle «entraînement». Pour certains, elle peut aussi sembler moins confortable si celle-ci est plus étroite. Bref, encore ici, le confort demeure la priorité, surtout si vous en faites un usage récréatif.
· Pour une chaussure correctement ajustée, on considère qu'il doit y avoir possibilité de glisser un doigt entre le tendon de votre talon et la chaussure. Il est important d'essayer les chaussures en portant les chaussettes qu'on utilise en ski .
· Très pratique : vérifier que la semelle intérieure de la chaussure s'enlève facilement (c'est important pour faire sécher les chaussures plus rapidement).
· N'oubliez pas que le choix de la chaussure détermine celui de la fixation (et inversement). En effet, il n'y a que deux types de fixations sur le marché (voir FAQ fixation). Vous devrez obligatoirement acheter/utiliser la fixation qui ira avec votre chaussure de ski.
· Les chaussures Rossignol sont thermoformables à chaud : opération qui s'effectue en quelques minutes au magasin SPORT ET NEIGE et qui permet un ajustement parfait.
Roller ski : les poutres
je veux parler à travers le terme de poutre, du « corps » du ski, sur lequel on fixe les roues. Si vous achetez des poutres en pièce détachées, veillez à ce qu’elles soient bien compatibles avec les roues que vous souhaitez utiliser.
1) La longueur de la poutre.
Rappel règlement : en compétition, les poutres doivent mesurer au minimum 530mm entre l’axe avant et l’axe arrière. Aussi, en compétition de skating, c’est la longueur à adopter à coup sûr, puisqu’elle offre plus de légèreté et de maniabilité. Les skieurs qui désireraient un pur ski de skating d’entraînement peuvent aussi opter pour des poutres de 580mm, voir 600mm. Au delà, en tout cas en skating, les poutres sont trop souples et encombrantes. Pour le classique, les choses sont un peu plus complexes. Il peut-être intéressant d’avoir des skis de plus de 530mm pour toujours avoir la roue avant au contact du sol (voir aussi le chapitre sur le montage des fixations) et faciliter le guidage du ski. La plupart des skis de classique d’entraînement mesurent entre 700 et 750mm entre axes. Evidemment on obtient des skis plus lourds dans cette longueur ; aussi, diverses solutions sont adoptées en compétition.
2) La largeur de la poutre.
Plus une poutre est large, plus elle est stable (jusqu'à un certain point), mais aussi plus elle est lourde.
3) La forme de la poutre.
Elle est à peu près identique pour tous les modèles de classique, c’est à dire plate ou légèrement bombée.
3 formes pour le skating :
- bombée : plus de rendement, de nervosité mais moins de stabilité.
-incurvée : plus de stabilité mais moins de rendement, de nervosité.
- plate : compromis entre les deux.
On trouve, même au plus haut niveau, des adeptes de toutes les formes. Certaines marques ne proposent que des poutres bombées.
4) Matériaux utilisés.
Les poutres en métal (divers aluminium) sont plus légères, plus solides et plus rigides. Elles sont donc les seuls intéressantes en compétition pour le moment. Des poutres en carbone tressé sont à l’essai de-ci de-là.
Les poutres en fibre amortissent quant à elles mieux les vibrations. les poutres en fibres. Les sensations sont assez proches de celles du ski de fond mais les matériaux vieillissent mois bien et ces skis sont assez coûteux
La force de serrage des vis n’influe pas sur la vitesse de rotation des roues.
Remerciements à:Laurent Montfort Double vainqueur du Rollerski Tour
Les roulements.
Voici sans doute la partie la moins précise de ce guide. Je n’ai hélas pas encore pu discuter avec des fabricants de roulements ni visité une de leur usine. J’espère pouvoir le faire et approfondir ainsi ce chapitre. Mais mettons tout d’abord les choses au point : plus que le roulement, c’est la roue qui donne la vitesse du roller ski. Vous pouvez mettre le roulement le plus rapide du monde sur une roue de skating en caoutchouc, vous n’obtiendrez pas une roue de course ! Le roller skieur qui aborde la compétition se soucie à mon avis trop du roulement au détriment des roues. Vous souciez-vous autant de vos roulements de vélo ? Je ne pense pas. Ne tombons pas non plus dans l’excès inverse : le roulement peut effectivement faire varier la vitesse des roues.
1 ) Dimensions.
Le roulement le plus fréquemment utilisé porte la référence 608 qui concerne sa dimension. C’est le même roulement en roller qu’ en trottinette. On commence à voir apparaître du micro - roulement (628) en roller ski tout comme en roller. Celui-ci est parfois vendu avec un adaptateur qui permet de l’utiliser sur une roue conçue pour du 608. Pour le moment, Les personnes l’ayant testé sont toutefois d’accord sur 2 points : il semble accélérer plus rapidement que le 608 et serait donc intéressant pour les épreuves de K.O. sprint. il ramasserait moins la saleté que le 608.
2) A.B.E.C.
L’A.B.E.C. (Annular Bearing Engineer Committee) note la précision de l’usinage d’un roulement. On en trouve de 1 à 9, avec parfois 2 chiffres pour un même roulement : un pour les billes, un pour les pistes (Ex. : 5/7). Cette norme A.B.E.C. n’est pas toujours très fiable, aussi mieux vaut-il s’en tenir aux grandes marques (SKF, INA, SNR, ,...). Dans notre discipline, il est bon d’avoir un tout petit peu de jeu dans les roulements. Les A.B.E.C. 3 ou 5 semblent donc les plus efficaces en roller ski, que ce soit pour la compétition ou pour l’entraînement.
3) Protection du roulement.
Nos roulements comportent toujours une première pièce, une petite cage, qui maintient et protège les billes. Elle est généralement en métal, ou mieux , en nylon. Pour limiter l’encrassement, celles-ci sont parfois complétées par une flasque. Si on peut éventuellement choisir de s’en passer du côté du roulement positionné à l’intérieur de la roue, elle me semble nécessaire du côté extérieur. Ces flasques sont diverses et référencées comme suit :
Z : flasque sans contact avec le diamètre intérieur du roulement. C’est le roulement le plus roulant lorsqu’il est propre. (ZZ : idem mais des 2 côtés). C’est aussi celui qui nécessite le plus fréquemment un nettoyage.
S : Flasques avec contact.
R : Rubberized (caoutchouté).
RS : c’est donc le roulement le plus efficace contre la saleté et le seul relativement efficace contre l’eau. C’est aussi celui qui roule le moins.
Il est préférable d’avoir une flasque de chaque côté du roulement, au moins à l’entraînement, pour limiter la fuite du lubrifiant. Certaines flasques sont démontables, d’autres non. C’est un premier critère de choix : il faut absolument acheter des roulements à flasques démontables ! Si vous avez déjà des roulements et qu’ils ne le sont pas, ôtez une flasque (définitivement donc) avec un objet pointu, depuis le diamètre intérieur. Dorénavant vous placerez toujours le côté non protégé à l’intérieur de la roue. C’est le même démontage avec des flasques amovibles, mais vous pourrez les remettre si vous avez pris gare à ne pas les déformer. Certains montages sont toutefois un peu plus complexes : la flasque est maintenue par une bague amovible sur son diamètre extérieur. Il faut donc d’abord ôter cette bague, puis la flasque tombera, simplement en secouant un peu.
- Entraînement : utilisez des roulements avec 2 flasques, dans le but de les préserver. Avec des roues rapides vous pouvez même utiliser 2 flasques RS, tant pis si vous perdez un peu de vitesse. Utilisez par contre 2 flasques Z (ZZ) avec des roues à gomme en caoutchouc, pour ne pas rendre votre matériel excessivement lent. En classique, utilisez toujours 2 flasques RS sur les roues comportant la fragile pièce anti - recul (roue libre).
- Compétition : Utilisez toujours des roulements sans contact, Z ou RZ.
4) Lubrification.
On peut ici utiliser de l’huile ou de la graisse fine (graisse blanche en bombe).
- Entraînement : utiliser cette graisse fine, vous pourrez ainsi faire 15 à 20 sorties sans vous occuper de vos roulements, sauf si vous skiez sur route mouillée. Un roulement graissé se conserve très longtemps en bon état. Autre solution pour l’entraînement, vous sacrifiez un jeu de roulement dont vous ne vous occupez jamais. S’ils sont parfois légèrement grippés, ils « repartiront » après quelques kilomètres. Méfiance toutefois, il ne faudrait pas que des roulements en extrêmement mauvais état se bloquent pendant votre entraînement !
- Compétition : pour des épreuves jusqu'à 10km environ, échauffement compris, je pense qu’il faut systématiquement huiler. Au-delà, selon les conditions et notamment en cas de pluie voir de passages dans des flaques, on peut envisager l’utilisation de la graisse blanche en bombe. Il faut être conscient qu’un roulement huilé à une durée de vie moins élevée. Quant au choix de la marque d’huile ou de graisse, je vous répondrais comme SKF sur son site Internet : « Utilisez votre lubrifiant préféré ». Attention, un roulement huilé nécessite un nettoyage quasiment après chaque sortie.
5) Nettoyage.
a) Démonter les flasques autant que possible.
b) Tremper le roulement dans de l’essence F ou C pendant une quinzaine de minutes tout en remuant un peu pour chasser l’air prisonnier dans les roulements et faire tomber la saleté.
c) Sortir les roulements et essayer d’enlever au mieux d’éventuels restes de saleté, puis laisser s’évaporer le produit pendant 2-3 minutes.
d) Lubrifier sans trop tarder.
Pour ceux que l’anglais ne rebute pas et qui voudrait en savoir plus sur les roulements, consultez « www.skfsport.com ».I
MERCI A LAURENT MONFORT POUR LES DONNES TECHNIQUES
Le montage des fixations.
Rappel règlement : seuls les fixations de ski de fond commercialisées sont autorisées en compétition.
1) Perçage et montage.
Le mieux est de disposer d’un gabarit spécial. Il en existe un pour la norme NNN (Rossignol, Alpina,...) et un pour la norme SNS et SNS pilot (Salomon, ). On peut également se servir des gabarits papier livrés avec les fixations, mais ce serait prendre des risques quant à la précision du perçage... S’il s’agit de poutres en métal, mieux vaut utiliser des mèches à métaux plutôt que celles fournies avec les gabarits et destinées au perçage des skis de fond.
On peut ensuite visser la fixation directement dans les trous, après avoir badigeonné les vis de colle avec du frein filé (colle blocage) pour éviter qu’elles ne se dévissent.
2) Positionnement.
Oubliez ici la notion de balance, propre au ski de fond.
Skating : deux possibilités :
- Positionner la fixation très en arrière pour se rapprocher au maximum des sensations du ski de fond. Attention à ce que la chaussure ne vienne pas frotter la roue arrière. Si vous avez des poutres incurvées, veillez à ce que la fixation reste sur la partie plate.
- Centrer la fixation sur le rollerski (même distance entre talon/roue arrière et butée avant/roue avant). Cette solution me semble la meilleure pour la compétition. On obtient en effet une poussée plus uniforme sur le rollerski pour tendre vers un patinage proche de celui du roller ou du patin à glace. De plus, le poids est mieux réparti sur les roues avant et arrière. Cela nécessite toutefois une certaine décontraction de la cheville lors du retour du ski. Pour les parcours plats, on pourrait peut-être avancer encore la fixation, mais cela pose problème en côte : la roue arrière traîne par terre.
Classique : à mon sens il faut positionner la fixation la plus en arrière possible pour garder la roue avant au contact du sol lors des phases d’extension. On évite ainsi de supporter tout le poids du ski et le guidage est facilité.
Montage et démontage des rollerskis.
3) Outils
- 2 clefs N°10 pour tous les modèles de skating.
- Des paires de clef de 12, 13 ou 14 pour les modèles de classique.
- Un poinçon n°6 pour chasser les entretoises.
- Un marteau en caoutchouc ou en plastique.
- Une grande entretoise récupérée sur une roue de classique.
4) Vocabulaire.
Entretoise : pièce séparant les 2 roulements, à l’intérieur de la roue. Elle est parfois compatible avec les entretoises de roller pour ce qui est des roues de skating.
· Câle ou entre-axe : nous nommons généralement ainsi la pièce séparant la face extérieure du roulement de la poutre du ski.
Roue libre : cylindre incluant un système de petits rouleaux et jouant le rôle d’ anti - recul sur les modèles de classique.
5) Mécanique.
La mécanique du rollerski est en principe assez simple. Il faut simplement veiller à tout remonter dans le bon ordre et le bon sens. Sachez cependant que les pièces citées ci-dessus ne sont pas forcément compatibles entre les marques, voir d’un modèle à un autre dans une même marque.
- En skating, la vis faisant office d’axe à l’intérieur de la roue est souvent dotée d’un filtage un peu faible (40kg). Aussi, vous trouverez en quincaillerie des vis permettent des serrages plus importants (60ou 80kg). Les plus méfiants pourront même utiliser du frein filé (pâte permettant d’éviter que la vis ne se desserre) lors du serrage.
- Attention si vous utilisez des écrous auto- bloquants : pour visser ou dévisser il ne faut tourner que la tête de la vis, l’écrou restant fixe ; sans quoi vous risquez d’abîmer vos poutres.
- Hormis les roues équipées d’un système anti - recul, la force de serrage des vis n’influe pas sur la vitesse de rotation des roues.
- Le marteau en plastique ou en caoutchouc pourra vous être utile pour extraire les roulements, mais c’est encore mieux si vous pouvez les extraire sans outil !
Les chaussures.
Comme vous le saviez déjà, nous utilisons en rollerski des chaussures de ski de fond. Classique : le point clef est la souplesse de la semelle au niveau de l’avant pied pour permettre un bon déroulé du pied et une bonne impulsion. Les modèles récents couvrent la cheville pratiquement sans la maintenir, ceci pour la garder au chaud et donc pleinement efficace l’hiver. Ce détail ne pose toutefois aucun problème en rollerski. Le rollerski classique demande un peu plus d’équilibre qu’en ski de fond, surtout avec des roues étroites (moins de 50mm). Aussi est-il intéressant d’utiliser des chaussures mixtes pour les débutants ou si vous utilisez des roues de 30mm et moins.
Skating : il est important d’avoir la cheville bien maintenue et une bonne rigidité en torsion et en flexion. On ne trouve ces qualités que sur les modèles haut de gamme. Certains coureurs renforcent encore le maintien du pied en serrant la chaussure avec du rouleau adhésif. Pourquoi pas, si on veille à ne pas limiter l’amplitude de la flexion avant/arrière de la cheville.
Le choix des bâtons.
Je crois qu’il est préférable de ne pas utiliser les mêmes bâtons en course et à l’entraînement. D’une part il serait dommage de casser vos précieux et coûteux bâtons de compétition lors d’un entraînement, d’autre part, il vaut mieux éviter d’utiliser régulièrement des cannes trop rigides, répercutant donc d’avantage les chocs lors du contact goudron/bâton.
1) Entraînement.
Choisir un bâton suffisamment rigide pour éviter de disperser votre (énorme) puissance. Il faut donc éviter ici les bâtons en fibre très bon marché mais pas solide du tout. De plus, un bâton très souple a aussi l’inconvénient, puisqu’il se déforme beaucoup, de limiter l’accroche des pointes au sol. Un bâton très rigide n’est pas idéal non plus puisqu’il répercute les chocs, comme précisé ci-dessus. Il faut donc éviter les bâtons les plus haut de gamme, à titre préventif par rapport aux blessures. Pour la même raison les bâtons en métal sont à éviter, , Les modèles les plus intéressants sont donc ici, par exemple , kv+ gamma KV+forza
2) Compétition.
Le bâton idéal est celui qui sera à la fois le plus léger, le plus solide et le plus rigide possible. Exemple : Swix Star, Swix team, Exel C1 ou C2, kv+élite
3) Les pointes.
Seuls les pointes en carbure de tungstène tiendront le coup sur le goudron., il est préférable d’adopter des pointes spécifiques. En réalité, ce sont les embouts en plastique plus que les pointes qui changent. Ils sont simplement plus solides.
On est beaucoup plus haut sur des rollerskis que sur des skis de fond. Même si ici les bâtons ne s’enfoncent pas, les embouts qui rehaussent les cannes me semblent les plus intéressants. Veillez à choisir un embout correspondant bien au diamètre de votre bâton. Vous pouvez le vérifier avec un pied à coulisse. On peut toutefois se satisfaire d’un embout un peu large en enroulant le bâton de bande adhésive et en colmatant de colle. On met toujours la colle sur le bâton et non dans l’embout, pour éviter de bourrer inutilement de la colle à l’intérieur du tube.
- SPORT ET NEIGE propose des embouts spécial rollerski de 8mm à 10mm
- Un petit truc pour consolider encore le système : mettez une couronne de colle entre l’embout plastique et la pointe en métal.
Après quelques temps, il devient nécessaire d’aiguiser vos pointes, qui s’usent lentement mais sûrement sur le goudron.
4) La taille.
· .Classique : comptez, selon votre puissance de - 32,5 à -30cm par rapport à votre taille.
· Skating : comptez, selon votre puissance de -25 à -20cm par rapport à votre taille. plus raisonnables, certains vendeurs un peu démodés continuent de conseiller des tailles démesurées. Attention, car des bâtons trop longs limiteront le travail du membre inférieur, pourtant si prépondérant en rollerski.
Remerciements à:Laurent Montfort
Comment choisir la taille de ses bâtons?
2 paramètres rentrent en compte lors du choix de la taille des bâtons :
la taille de la personne et son niveau de pratique. Les utilisateurs peuvent s’orienter vers des bâtons de taille supérieure uniquement lorsque la technique et les bases sont parfaitement maîtrisées, des bâtons plus longs permettant une meilleure propulsion, un meilleur rendement.
Une formule très simple vous permet de trouver la taille de bâtons adéquates:
0,68 x taille de la personne (en cm) = taille des bâtons (l’arrondi se fait à l’unité inférieure)
exemple : 0.68 x 160 cm = 108.80 (arrondi à 105 cm)
Nous avons choisi de vous montrer sur notre site le choix textile que nous offrons dans notre magasin spécialiste.
Les vêtements ne sont pas mis en disponibilité volontairement compte tenu d'une gestion trop complexe pour notre structure,
toutefois des demandes particulières peuvent être traitées en nous contactant par mail.
Il existe deux façons de prendre la mesure de son bâton de ski nordique.
- La taille totale du bâton, allant de l’extrémité de la pointe jusqu’au sommet du bâton. Cette taille est appelée « taille sommet de bâton ». Il s’agit de la dénomination commerciale utilisée le plus souvent par les marques et celle que nous utilisons lorsque vous commandez sur notre site.
- La « taille insertion dragonne », allant de l’extrémité de la pointe jusqu'à l’insertion de la dragonne. Cette taille est utilisée pour déterminer la hauteur idéale de votre bâton (cf image ci-dessous).
Pour le SKATING :
Avec une paire de chaussures aux pieds, tête droite, mesurer la hauteur entre le sol et votre bouche. Cette mesure correspond à la hauteur de l’insertion de votre dragonne de bâton de skating. Pour connaitre la taille à commander sur notre site (dite « taille sommet de bâton ») rajouter 4.5cm pour les bâtons KV+, Leki et Salomon. Pour les bâtons OneWay et Start rajouter 3.5cm à la hauteur mesurée précédemment.
Pour le CLASSIQUE :
Avec une paire de chaussures aux pieds, tête droite, mesurer la hauteur entre le sol et le creux de votre épaule. Cette mesure correspond à la hauteur de l’insertion de votre dragonne de bâton de ski classique. Pour connaitre la taille à commander sur notre site (dite « taille sommet de bâton ») rajouter 4.5cm pour les bâtons KV+, Leki et Salomon. Pour les bâtons OneWay et Start rajouter 3.5cm à la hauteur mesurée précédemment.
!!! ATTENTION !!! Pour les COMPETITIONS de ski CLASSIQUE, une hauteur maximale de l’insertion de votre dragonne est imposée. Pour connaitre cette hauteur maximale, multiplier votre taille (taille avec des chaussures de ski aux pieds) par 0.83. Pour connaitre la taille à commander sur notre site (dite « taille sommet de bâton ») rajouter 4.5cm pour les bâtons KV+, Leki et Salomon. Pour les bâtons OneWay et Start rajouter 3.5cm à la hauteur mesurée précédemment.
Bâtons SUR MESURES :
Si vous êtes entre deux tailles, nous pouvons vous réaliser une paire de bâtons sur mesures. Pour cela commandez sur notre site la taille supérieure à celle que vous avez calculée (nous parlons ici de la « taille sommet de bâton »). Indiquer en message que vous désirez faire recouper vos bâtons sur mesures en n’oubliant pas d’indiquer la taille « insertion dragonne » que vous avez mesurée.