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Description
Roue pour MARWE Skating US0
LES ROUES
1 ) Gommes en caoutchouc (noires).
Elles sont destinées à l’entraînement dans la très grande majorité des cas. Le but est d’obtenir des vitesses les plus proches possibles de celles qu’on peut avoir en ski de fond.
Les gommes en caoutchouc permettent des freinages efficaces, que ce soit en « T » (en skating uniquement), en chasse-neige ou pour tous les types de virages. Les skieurs les plus habiles peuvent aborder n’importe quelle descente en bon état avec ce type de gomme. Les gommes en caoutchouc ont une adhérence très correcte sur route mouillée. A dureté égale, elles tolèrent mieux les goudrons granuleux.
2 ) Gommes lentes en polyuréthanne (P.U.)
On cherche ici aussi à obtenir des vitesses les plus proches possibles de celle du ski de fond. C’est aussi l’occasion de tenter de gagner de la puissance pour les spécialistes de rollerski. rien ne vous empêche de monter des roues à gomme lente de trottinette sur vos rollerskis de skating (dimension = 100 x 24). Celles-ci s’usent rapidement mais ne coûtent pas très cher (de 5 à 15 Euros la roue). On utilise toutefois de moins en moins ces roues de trottinette car elles ont une fâcheuse tendance à déjanter, voir à partir en morceaux (j’en ai marre de rentrer à pied !).
3 ) Gommes rapides en polyuréthanne.
Elles sont d’abord destinées à la compétition de rollerski. On peut atteindre des vitesses de plus de 40 km/h en sprint sur le plat avec ce type de gomme ! Elles peuvent aussi aider à développer les qualités de coordination et d’équilibration du skieur de fond à l’entraînement. L’adhérence des gommes rapides en P.U. sur route mouillée est moyenne. Les gommes en P.U. dans leur ensemble ne permettent pas la même facilité de freinage que les roues en caoutchouc. Le chasse-neige est possible, surtout avec le matériel de classique mais demande déjà une certaine aisance. En skating, outre le chasse-neige, le freinage en « T » reste le seul vraiment efficace.
Quelles que soient les gommes utilisées, on peut adapter sur le rollerski un variateur de vitesse. Une petite roulette que l’on peut régler vient ralentir la roue. Ce système permet de franchir de petites descentes même pour les non spécialistes, ou encore de niveler un groupe à encadrer. Il a par contre l’inconvénient d’alourdir le ski et de jouer sur les collages gomme/jante.
4 ) Le test du rebond.
Ce petit test est un moyen très simple et relativement fiable de tester la rapidité d’une gomme. Il s’agit de faire rebondir la roue sur un sol bien lisse pour apprécier l’amplitude et la vitesse du rebond. Essayer de la lancer en la faisant tourner avec l’index pour la faire aller droit. Mieux la roue rebondit et plus elle roulera. Attention ceci n’est que schématique : on ne peut en effet véritablement comparer que des roues de même dureté. Mais vous vous rendrez vite compte, même en magasin, avant achat, que la roue « made in Taïwan » à 5 Euros n’est pas vraiment rapide. Ce petit test permet d’apprécier grossièrement la résilience de la roue. Plus les matériaux absorbent les chocs et plus la roue sera lente.
Ne vous faîtes pas trop de soucis pour les roues de compétition : tous les fabricants de rollerski qui en proposent coulent des gommes très compétitives.
Les différents type de jantes et leur utilisation.
1 ) Entraînement et loisir.
On trouve généralement ici des roues à jantes plastique (composite). Ces jantes ont l’avantage de moins répercuter les vibrations. Si leur rigidité en torsion n’est pas suffisante pour la compétition, cela ne pose pas de problème à l’entraînement. Ce sont, par exemple, les roues de trottinette.
2 ) Compétition.
Ici les jantes les plus performantes se distinguent par leur légèreté et leur rigidité en torsion. Aussi, tous les fabricants qui s’intéressent à la compétition proposent - ils des jantes métalliques, en aluminium le plus souvent, voir en magnésium. Seul inconvénient d’une jante très rigide : elle a tendance à répercuter les vibrations, notamment avec des gommes dures. Aussi existe-t-il des roues relativement rigides à jante composite, utilisables en compétition : ce sont les « bi-densité ». Elles sont constituées d’une jante composite puis d’une première couche de polymère très dure. Elles sont idéales sur les parcours alternant goudrons lisses et rapides et goudrons très granuleux. Des jantes composites rigides en une seule densité devraient également voir le jour.
Les différents types de roues et leur utilisation.
1 ) Le choix des roues en compétition.
Rappel règlement : les roues ne peuvent excéder 100mm de diamètre. Vous avez compris après la lecture du chapitre précédent qu’il s’agit ici de roues à jantes rigides et de gomme en polyuréthanne.
La dureté d’une gomme se mesure en shore A, à l’aide d’un duromètre, le shore A étant l’unité de mesure des polymères. La dureté maximum est de 100 points ; au-delà, pour d’autres matériaux, on utilise le shore D. N’ayant sans doute pas à votre disposition cet instrument fort coûteux (plusieurs centaines d’euros ), vous allez donc vous fier aux indications des fabricants et a vos propres sensations. Vous pouvez également tenter d’apprécier la dureté avec l’ongle ou en mordant la gomme (à éviter si vous avez roulé sur des routes de campagne en période d’épandage du fumier...). Plus une gomme est tendre et plus vite elle s’use. La fourchette de dureté intéressante pour le rollerski semble comprise entre 76 et 86 shore A. Pour faire votre choix, il vous faudra tenir compte de plusieurs facteurs :
a) Votre poids : plus vous êtes lourd et plus vous utiliserez des gommes dures.
b) Votre puissance : plus vous êtes puissant, plus vous utiliserez des gommes dures.
c) Le grain du goudron : plus le goudron est granuleux plus vous choisirez des gommes souples.
d) Sol sec ou sol mouillé : comptez de 2 à 4 shore A de moins sur sol mouillé.
Mais l’idéal sera toujours d’effectuer ses propres tests avant la course. Vous pouvez par exemple monter votre paire de rollerski avec un ski en 80 shore et l’autre en 82 shore A. Quelques hectomètres à allure course sur le parcours devraient suffir à bien guider votre choix. N’oubliez pas d’inverser les skis lors du test : nous sommes latéralisés et ne patinons donc pas parfaitement symétriquement.
Je vous déconseille de mixer plusieurs duretés de gomme sur vos rollerski de course (par exemple 82 shore A à l’arrière et 80 shore A à l’avant). Je pense en effet qu’il faut, en skating, effectuer sa poussée latérale le plus uniformément possible et que la dureté des gommes doit tenir compte de ce point technique : même dureté à l’avant et à l’arrière !
En classique, le panel de dureté de gomme est souvent très réduit (sauf chez Eagle), tout comme la panoplie de jante ( sauf pour les modèles trois roues). La logique est de toute façon la même qu’en skating (voir point a, b, c et d). Les contraintes sur les gommes étant toutefois moindres dans cette technique, on utilise des gommes plus souples qu’en skating, de 4 à 6 shore A environ.
Fiez-vous à vos sensations et essayer de suivre une logique plutôt que de suivre le choix d’autres coureurs, même parmi les meilleurs. J’avoue être parfois perplexe face aux choix de certains. Mirco Collavo, un des tout meilleurs mondiaux, utilise presque systématiquement les mêmes roues pour toutes les courses : des Ski Way jantes aluminium 78 shore, alors qu’il doit bien peser ses 75 à 80 kg !
2 ) La largeur de roues.
· Skating : elle va de 20/22 mm pour les PSI PU COMP , à 43mm pour les Nordic’roller. La largeur la plus utilisée en compétition est 24mm Attention, toutes les roues ne sont pas compatibles ! Plus une roue est étroite plus elle roule, plus elle est légère, mais moins elle est stable, plus elle vibre et plus elle s’use. Notons encore qu’il existe 2 profils de roues : rond (plus stable) ou elliptique (plus rapide). Mais un profil elliptique aura tôt fait de s’arrondir, l’usure aidant. Faites vos test !
·Classique : la logique est la même qu’en skating, mais on utilise ici des roues nettement plus larges, question de stabilité (sauf pour les modèles 3 roues). Pour les modèles à 2 roues, la largeur va de 24 à 65mm. A mon avis les roues de moins de 30mm sont inskiables !
En fait, en dessous de 30mm, il s’agit seulement d’adaptation d’anti - recul sur des roues de skating. Cela ne peut être qu’une solution de dépannage. A l’inverse, au-delà de 50 mm, il s’agit plutôt de roues d’entraînement, question de poids et de largeur de bande de roulement. A l’image du vélo, une bande de roulement excessivement large finira par nuire à la vitesse. La largeur la plus communément rencontrée sur des classiques 2 roues course et de 44mm, Ski Way Easy), une largeur qui rappelle étrangement celle d’un ski de fond de compétition...
3 ) Le diamètre des roues.
Le principe : plus on va vite et plus on gagne à avoir un grand diamètre. Evitez donc d’utiliser des roues trop usées en compétition. De plus, plus une roue est usée, moins elle est circulaire, d’autant plus si on pratique régulièrement le freinage en « T ».
Skating : il est le plus souvent de 100mm, le maximum autorisé. Classique : la plupart des épreuves sont des courses de côte, donc avec des vitesses faibles. De plus, la stabilité en classique est toujours plus problématique, notamment parce qu’on utilise des chaussures basses. Aussi le diamètre des roues de classique se situe-t-il entre 44 et 75mm
Après toutes ces précisions quant au choix des roues, je me dois de rassurer le néophyte. Les écarts de « glisse » entre les meilleurs rollerskieurs sont très faibles. On n’observe pas en compétition la même cruciale prépondérance du choix du matériel qu’en ski de fond. De plus il n’est finalement pas très difficile d’avoir exactement les mêmes rollerskis que Di Gregorio ou Straub. Il serait beaucoup plus difficile d’avoir exactement les mêmes skis de fond qu’Elofson ou Tchepalova.
JE REMERCIE LAURENT MONFORT POUR LES DONNES TECHNIQUES
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